dimanche 30 novembre 2008
Le chat botté
mardi 25 novembre 2008
Le fantôme de l'opéra
Résumé: Christine Daaé est une jeune chanteuse inexpérimentée qui est engagée à l’Opéra Garnier grâce à une recommandation du comte de Chagny. La Carlotta, la Diva et épouse du nouveau directeur, refuse de lui faire intégrer les chœurs et la relègue à la lingerie. Christine apprend que le bâtiment est « hanté » par un obscur personnage que l’on surnomme « le fantôme » et qui donne depuis des années toutes les directives pour gérer l’opéra, et assassine froidement quiconque ose s’opposer à sa volonté, ou quiconque voulant découvrir son identité. La nouvelle direction n’entend cependant pas les choses de cette oreille, et décide d’y mettre rapidement bon ordre. Mais le fantôme, insaisissable, reste une énigme et tous sont obligés de se plier… Le fantôme entre-temps, a découvert la jeune Christine et lui propose de devenir son professeur de chant. Pleine d’innocence et de pureté, la jeune femme, fascinée, accepte. L’énigmatique personnage ne tarde pas à tomber éperdument amoureux de Christine, qui lui voue, quant à elle, une admiration sans bornes. Du jour au lendemain, et grâce aux bons conseils de son « maestro » , Christine est choisie comme remplaçante de la Carlotta pour interpréter Margueritte dans Faust de Gounod. Pour Christine, c’est enfin l’occasion d’une reconnaissance, mais c’est sans compter la jalousie et les machinations de la Carlotta…
Ce film a le mérite d'avoir été tourné sur les lieux de l'intrigue!
Je l'ai vu à la télévision qu'une seule fois et malheureusement, sur la cassette VHS sur laquelle on l'avait enregistré à l'époque, il manque le début et la fin!!!
J'ai adoré cette version franco-américaine. Toutes les autres cassent le mythe et notamment le film sorti récemment. Vivement que ce téléfilm soit rediffusé...
dimanche 23 novembre 2008
La légende du Dream Catcher
Dans cette vision, Iktomi lui apparut sous la forme d'une araignée. Il parlait dans une langue sacrée que seuls les chefs spirituels pouvaient comprendre. En parlant, Iktomi prit la baguette de l'ancêtre, puis du crin de cheval, des perles et des offrandes et commença à tisser une toile d'araignée. Il parla à l'ancêtre des Lakotas des cycles de la vie et comment nous commençons nos vies comme enfants eu bas-âge, puis comme enfants qui vont devenir adultes et finalement nous devenons vieux et on doit s'occuper de nous comme des enfants et le cycle est fermé. Mais, dit Iktomi en continuant à filer sa toile, dans chaque époque de la vie il y a des forces, certaines bonnes et d'autres mauvaises. Si vous écoutez les forces du bien elles vous dirigeront dans la bonne direction, mais si vous écoutez celles du mal, elles vous blesseront et vous dirigeront dans la mauvaise direction.
Il continua "Il existe beaucoup de forces et de directions différentes qui peuvent aider ou contrarier l'harmonie de la nature ainsi que les enseignements du grand esprit." Tout en parlant, l'araignée continuait à tisser sa toile en partant de l'extérieur vers l'intérieur. Lorsqu'il eut fini, Iktomi, donna à l'ancêtre des Lakotas la toile d'araignée et lui dit : "Regarde cette toile, c'est un cercle parfait mais il y a un trou au centre. Si tu utilises cette toile pour aider ton peuple et faire bon usage des rêves et des visions, alors la toile attrapera vos bonnes idées et les mauvaises s'échapperont par le trou." L'ancêtre donna sa vision à son peuple et maintenant les Sioux utilisent le capteur de rêves comme toile de leur vie. Il est suspendu chez eux au dessus de leur lit pour soutenir leurs rêves et leurs visions et leur permettre d'accomplir leur destinée.
mercredi 19 novembre 2008
Les couples mythiques du cinéma
Les musiciens de Brême
- Alors, Taïaut, pourquoi jappes-tu comme ça ? demanda l'âne.
Le chien accepta avec joie et ils repartirent de compagnie. Bientôt, ils virent un chat sur la route, qui était triste... comme trois jours de pluie.
Le chat accepta et les accompagna.
Le coq accepta ce conseil et tous quatre se remirent en chemin.
Les quatre compagnons délibérèrent pour savoir comment ils s'y prendraient pour chasser les voleurs. Finalement, ils découvrirent le moyen : l'âne appuyerait ses pattes de devant sur le bord de la fenêtre, le chien sauterait sur son dos et le chat par-dessus. Le coq se percherait sur la tête du chat. Quand ils se furent ainsi installés, à un signal donné, ils commencèrent leur musique. L'âne brayait, le chien aboyait, le chat miaulait et le coq chantait. Sur quoi, ils bondirent par la fenêtre en faisant trembler les vitres. À ce concert inhabituel, les voleurs avaient sursauté. Ils crurent qu'un fantôme entrait dans la pièce et, pris de panique, ils s'enfuirent dans la forêt. Nos quatre compagnons se mirent à table, se servirent de ce qui restait et mangèrent comme s'ils allaient connaître un mois de famine. Quand les quatre musiciens eurent terminé, ils éteignirent la lumière et chacun se choisit un endroit à sa convenance et du meilleur confort pour dormir. L'âne se coucha sur le fumier, le chien derrière la porte, le chat près du poêle et le coq se percha au poulailler. Et comme ils étaient fatigués de leur long trajet, ils s'endormirent aussitôt.
Quand minuit fut passé, les voleurs virent de loin que la lumière avait été éteinte dans la maison et que tout y paraissait tranquille.
À partir de ce moment-là, les voleurs n'osèrent plus retourner à la maison. Quant aux quatre musiciens de Brême, ils s'y plurent tant qu'ils y restèrent. Le dernier qui me l'a raconté en fait encore des gorges chaudes.
samedi 15 novembre 2008
Les plumes de Buse
L'histoire de Ra
Ra continua a règner, mais il se faisait vieux et il perdait sa sagesse. Aucun autre dieu ne pouvait avoir sa sagesse, puisqu’ils ne connaissaient pas le nom secret de son pouvoir. Mais Geb et Nut eurent des enfants et naquirent les dieux les plus jeunes : Osiris, Isis, Set et Neftis. Isis était la plus sage de tous, et elle réussit à obtenir le nom secret du pouvoir. Dès lors, Ra ne fut plus Pharaon et il occupa sa place dans le ciel, qu’il parcourait chaque jour, et il traversait le monde d’outre-tombe toutes les nuits dans la barque de Ra, emportant avec lui les âmes des morts.
jeudi 13 novembre 2008
Montrer du doigt!
mardi 11 novembre 2008
Hansel et Grethel
- Langue, langue lèche ! Qui donc ma maison lèche ?
Les enfants répondirent:
- C'est le vent, c'est le vent. Ce céleste enfant.
Et ils continuèrent à manger sans se laisser détourner de leur tâche. Hansel, qui trouvait le toit fort bon, en fit tomber un gros morceau par terre et Grethel découpa une vitre entière, s'assit sur le sol et se mit à manger. La porte, tout à coup, s'ouvrit et une femme, vieille comme les pierres, s'appuyant sur une canne, sortit de la maison. Hansel et Grethel eurent si peur qu'ils laissèrent tomber tout ce qu'ils tenaient dans leurs mains. La vieille secoua la tête et dit :
- Petit canard, petit canard, nous sommes Hansel et Grethel. Il n'y a ni barque, ni gué, ni pont, fais-nous passer avant qu'il ne soit tard.
Le petit canard s'approcha et Hansel se mit à califourchon sur son dos. Il demanda à sa soeur de prendre place à côté de lui.
samedi 8 novembre 2008
Chimère
Monté sur le cheval ailé Pégase, le héros y parvint grâce à une ruse : il mit du plomb au bout de sa lance. Lorsque Chimère, pour se défendre, comme tout dragon qui se respecte, cracha des flammes, Bellérophon pointa vers elle sa lance : le plomb fondit aussitôt et tomba, brûlant, dans la gorge de Chimère, qui rendit l'âme.
La légende de Belle-île-en-mer
mardi 4 novembre 2008
Les Nains magiques
Il y avait une fois une pauvre servante qui était active et propre ; elle balayait tous les jours la maison et poussait les ordures dans la rue devant la porte. Un matin, en se mettant à l'ouvrage, elle trouva une lettre par terre ; comme elle ne savait pas lire, elle posa son balai dans un coin et porta la lettre à ses maîtres : c'était une invitation de la part des nains magiques, qui la priaient d'être marraine d'un de leurs enfants. Elle ne savait que décider ; enfin, après beaucoup d'hésitations, comme on lui dit qu'il était dangereux de refuser, elle accepta. Trois nains vinrent la chercher et la conduisirent dans une caverne de la montagne, où ils demeuraient. Tout y était d'une extrême petitesse, mais si joli et si mignon qu'on ne saurai dire combien. L'accouchée était dans un lit d'ébène incrusté de perles, avec des couvertures brodées d'or ; le berceau de l'enfant était en ivoire et sa baignoire en or massif. Après le baptême, la servante voulait retourner tout de suite chez ses maîtres, mais les nains la prièrent instamment de rester trois jours avec eux. Elle les passa en joie et en fêtes, car ces petits êtres lui faisaient le plus charmant accueil.
Un jour les nains prirent à une femme son enfant au berceau, et mirent à la place un petit monstre qui avait une grosse tête et des yeux fixes et qui voulait sans cesse à manger et à boire. La pauvre mère alla demander conseil à sa voisine. Celle-ci lui dit qu'il fallait porter le petit monstre dans la cuisine, le poser sur le foyer, allumer du feu à côté, et faire bouillir de l'eau dans deux coquilles d'oeufs ; cela ferait rire le monstre, et si une fois il riait, il serait obligé de partir.La femme fit ce que sa voisine lui avait dit. Dès qu'il vit les coquilles d'oeuf pleines d'eau sur le feu, le monstre s'écria :
- Je n'avais jamais vu, quoique je sois bien vieux, faire bouillir de l'eau dans des coquilles d'oeufs.
Et il partit d'un éclat de rire. Aussitôt il survint une foule de nains qui rapportèrent l'enfant véritable, le déposèrent dans la cheminée et reprirent leur monstre avec eux.
La fille aux cheveux d'or ou la légende de l'été indien
Mais un jour, il aperçut au loin, courant gracieusement à travers les plaines du Nord, une jeune fille aux cheveux d'or. Elle était très belle et il en tomba aussitôt amoureux. Ses boucles surtout, blondes comme le blé mûr, avaient conquis son coeur. Cependant sa paresse naturelle l'emporta sur sa passion et, à l'aube du matin, il la surprit enveloppée d'une nuée blanche comme neige. Il en conçut aussitôt une vive jalousie, persuadé que son frère Kabiboonoka s'était mis en tête de la lui ravir en lui offrant l'une de ses écharpes immaculées dont les vents du Nord ont coutume de se parer aux approches de l'hiver.
Il est un âge pour tout, dit le sage, et Shawondasee avait eu le tort de se croire assez jeune pour être aimé de la fille aux cheveux d'or. En la poursuivant de ses soupirs alanguis, il n'avait fait que précipiter sa fuite. Depuis, croyant chaque automne revoir l'objet de sa flamme courir dans les prés comme au premier jour, le vieillard continue de haleter doucement au souvenir d'un bonheur inaccessible, gratifiant les terres du Nord, à la veille de l'hiver, de cette saison à nulle part pareille et que les hommes blancs appellent l'été indien.